D’HAUTHUILLE Marie

L’épicerie (Cyrano, août 2017) : Saint-Cybard possède une épicerie que les villageois évitent soigneusement. N’est-elle pas charmante pourtant, cette épicerie, avec son ancienne devanture de bois peint qui luit doucement sous le soleil du Périgord ? Elle attire l’oeil du promeneur qui ne résiste pas à l’envie de la visiter. C’est ainsi que Sophie en franchit le seuil, surprise de trouver à l’intérieur une épicerie d’antan. Tout y est étonnamment conservé. Les rayonnages de bois, le comptoir et sa balance émaillée, les boîtes métalliques de bouillon Kub ou de chocolat Menier. L’épicerie de Saint-Cybard est un mystère. Dans son sein, le temps s’inverse, tourne en boucle, mais… est-ce vraiment sans raison ?
Marie d’Hautuille vit près de Bergerac.
L’épicerie est sélectionné pour le prix Augiéras 2018.

D’ORIA Florence

Les pieds dans le vide (Passiflore, février 2017) : Les jours de Lisa sont comptés. Ne laissant aucune prise au désespoir, cette femme encore jeune décide de croquer à belles dents le temps qui lui est imparti. Libérée de toute attache, elle part vers un lieu inconnu et arrive dans un domaine qui appelle pleinement la vie. Elle croise la route d’êtres proches de la nature, d’une thérapeute mystique douée d’empathie et tombe amoureuse d’un musicien. C’est l’histoire d’une vie qui s’achève hors d’un chemin de larmes pour s’élancer, légère, dans les rais de l’infini.
Florence d’Oria a écrit de nombreux portraits de peintres, d’écrivains, d’artisans pour la presse magazine.

DABITCH Christophe

Azimut brutal (Signes et balises, novembre 2018).

L’auteur nous offre une déambulation le long du 45e parallèle, qui traverse la Dordogne de part en part, à égale distance de l’Équateur et du pôle Nord. Une ligne à la fois imaginaire – aucun tracé ne la matérialise – et réelle, une frontière invisible. Au débouché de plusieurs jours de marche avec trois camarades, il nous propose ce texte, tout autant poésie, reportage, souvenirs d’autres marches en d’autres lieux, que méditation sur le paysage et ceux qui le fabriquent.

Journaliste, scénariste et écrivain, Christophe Dabitch est né et vit à Bordeaux.

Azimut brutal a remporté le prix Augiéras en 2019.

DABITCH Christophe

Le roi des Mapuches, T.1 (Futuropolis, 2021)

C’est l’histoire tragique d’un peuple, les Indiens Mapuche, dans les années 1860, qui vit sur les terres d’Araucanie et de Patagonie que les armées d’Argentine et du Chili veulent s’approprier. C’est l’histoire d’un homme, Antoine de Tounens, un modeste juriste de Périgueux, qui débarque au Chili, animé par une idée fixe: être roi, et qui le deviendra sous le nom d’Orélie-Antoine1er. Il créera le royaume indépendant Mapuche pour lutter contre cette colonisation. S’il est cru au Chili, on le moque en France. Cet ouvrage a été réalisé en collaboration avec Nicolas Dumontheuil.

Journaliste, scénariste et écrivain, Christophe Dabitch est né et vit à Bordeaux. Il a remporté le prix Augiéras en 2019 avec Azimut brutal.

DALRYMPLE Jennifer

J Dalrymple

Meslama la sorcière (Cambourakis 2015 • A partir de 6 ans) : Meslama vit dans la forêt avec sa grand-mère qui lui a tout enseigné : les remèdes, les potions, les baumes et d’autres secrets… Des secrets de magie sauvage. Mais pour être une bonne sorcière, il faut maîtriser sa colère. Ce n’est pas le cas de Meslama, surtout quand son chemin croise celui du seigneur des lieux, désagréable et hautain. Julia Wauters a illustré cet ouvrage.
Jennifer Dalrymple, auteure et illustratrice, a des attaches en Dordogne et vit dans l’Allier.

DALRYMPLE Jennifer (Jeunesse)

Freedom! L’incroyable histoire de l’underground Railroad de Jennifer DALRYMPLE et Justine BRAX (Albin Michel Jeunesse, 2021), à partir de 6 ans.

Freedom! retrace le combat pour la liberté de l’Underground Railroad, ce chemin de fer clandestin américain qui a largement œuvré pour l’abolition de l’esclavage. Racontée à travers la voix d’Harriet Tubman, figure emblématique de ce mouvement, et celles d’autres activistes, voici la véritable histoire de la résistance à l’esclavage organisée par ce réseau de libération des esclaves du Sud des États-Unis, qui a permis à nombre d’entre eux de rejoindre le Nord. Un récit historique passionnant, une mémoire à entretenir.

Née aux États-Unis, fille d’un père américain et d’une mère française, Jennifer DALRYMPLE revient en France où elle fait ses études. D’abord mannequin, elle en vient à écrire des livres pour la jeunesse lors d’un séjour à Tokyo. De retour en France, elle s’engage dans cette voie. Militante écologiste et membre de Greenpeace, beaucoup de ses livres ont pour thème la protection de l’environnement, la nature, les animaux. Elle vit actuellement dans le département de l’Allier.

DANFLOUS Séverine

Busby Berkeley, l’homme qui fixait des vertiges de Séverine DANFLOUS et Pierre-Julien MAREST (Marest, fev 24).

Busby Berkeley, cinéaste hollywoodien auquel on doit des numéros musicaux démentiels, est un pionnier dans bien des domaines. Celui qui n’hésitait pas à crever les plafonds des studios pour donner corps à ses visions vertigineuses a sans doute révolutionné le cinéma hollywoodien, et ce dernier n’a de cesse de lui rendre hommage, de Spielberg aux frères Coen. Tout commence à Broadway avec le légendaire créateur des Follies, Florenz Ziegfeld, qui lui trace une voie royale pour Hollywood où il débute chez Samuel Goldwyn, avant de sauver du marasme la Warner, en relançant la comédie musicale avec des classiques comme 42nd Street et Gold Diggers of 1933, derniers soubresauts érotiques d’un pays qui se corsète bientôt dans la censure avec le code Hays.

Séverine Danflous a fait des études de Lettres à Bordeaux et a enseigné à Angoulème. Elle est écrivain , critique de cinéma pour Transfuge et La Septième Obsession, professeur de lettres et cinéma audiovisuel.[sera présente uniquement le dimanche]

DANFLOUS Séverine

S’abandonner de Séverine DANFLOUS (Marest, mars 2021) Alors qu’il peine à se remettre d’une rupture, un réalisateur se décide à composer un documentaire sur les faillites amoureuses, y voyant peut-être un moyen de guérir. Il va à la rencontre de femmes, enregistre leurs voix et cherche ainsi à se reconstruire. Ce roman est une variation sur le sentiment d’être abandonné, ce qui bien souvent signifie que l’on ne parvient plus à s’abandonner dans quelques bras que ce soit. Le narrateur tente dans son propre paysage de ruines de retrouver “l’insouciance, les mots légers, les pleurs perlés”.

DANFLOUS Séverine

S’abandonner de Séverine DANFLOUS (Marest, mars 2021)

Alors qu’il peine à se remettre d’une rupture, un réalisateur se décide à composer un documentaire sur les faillites amoureuses, y voyant peut-être un moyen de guérir. Il va à la rencontre de femmes, enregistre leurs voix et cherche ainsi à se reconstruire. Ce roman est une variation sur le sentiment d’être abandonné, ce qui bien souvent signifie que l’on ne parvient plus à s’abandonner dans quelques bras que ce soit. Le narrateur tente dans son propre paysage de ruines de retrouver “l’insouciance, les mots légers, les pleurs perlés”.

Séverine DANFLOUS a fait des études de Lettres à Bordeaux et a enseigné à Angoulème. Critique de cinéma, elle écrit pour La Septième Obsession et Transfuge.

DANIEL Sara

La putain du Califat de Sara DANIEL (Grasset, jan 21).

Ce récit bouleversant narre l’histoire de Marie, une chrétienne capturée par les djihadistes et vendue 13 fois comme esclave. Cette dernière confie son histoire de victime, souillée, torturée, violentée mais refusant de se laisser briser par la bestialité des hommes. L’ouvrage dessine également la géographie de l’État islamique et sa théorie qui enseigne que “tous les péchés des hommes se sont incarnés dans le corps d’une femme.”.

Sara Daniel possède une résidence dans le nord de la Dordogne. Elle est journaliste et grand reporter. Elle officie à L’Obs, anciennement Le Nouvel Observateur, dont son père Jean Daniel était le cofondateur.