RAPHAËLLE Carine

Les deux côtés de la mer de Carine RAPHAËLLE (Douro, juillet 2023).

En 1956, un enfant dévale la montagne algérienne pour fuir les soldats et son hameau dévasté. Sa course se termine dans les jambes d’un jeune appelé qui choisit de l’aider : leur vie à tous deux vient de basculer. Au cœur de l’Algérie meurtrie, fracturée par les tensions politiques, le drame qui se joue est avant tout humain. Ce roman raconte comment, malgré la violence, au fil des chemins croisés, se tissent des liens si puissants qu’ils en façonnent l’existence.

Carine Raphaëlle passe son enfance à La Courneuve. Elle habite maintenant un petit village près de Cahors. Elle est très investie dans la vie culturelle en Périgord Noir, berceau de sa famille maternelle.

DUPAYS Stéphanie

Un puma dans le cœur de Stéphanie DUPAYS (Éditions de l’Olivier, fév 2023)

« Morte de chagrin, le cœur brisé. » C’est la légende familiale qui entoure l’arrière grand-mère de la narratrice ; Anne Décimus aurait suivi son mari dans la mort. L’étrange proximité que Stéphanie Dupays ressent avec son ancêtre la pousse à mener l’enquête. Elle découvre alors un secret qui fait vaciller ses certitudes : Anne est décédée quarante ans après la date que tous pensaient officielle. Que s’est-il passé pendant ces quatre décennies ? Comment l’existence de cette femme a-t-elle pu être effacée au point que même les siens ignorent tout d’elle ?

 Stéphanie Dupays a publié deux romans au Mercure de France : Brillante en 2016 (prix Charles Exbrayat) et Comme elle l’imagine en 2019. Un puma dans le cœur est sélectionné pour le prix Augiéras 2024.

 

LESAGE Charles

Ezequiel Princeton, le cowboy qui ne voulait pas mourir de Charles LESAGE (Éditions In8, 2022).

1866, désert du Nevada. Un homme seul et sans monture tente de survivre. Son nom: Ezequiel Princeton. Au même moment, Bartolomew Van den Hef embarque depuis le port de Rotterdam, pour tenter sa chance en Amérique. Dans cette ruée vers l’or, son oncle lui aurait légué une concession pleine de promesses. De saloon en chantier ferroviaire, de bourgades mal fréquentées en plaines sauvages, les deux hommes font équipe pour rallier le far west. Mais là-bas, la main rejoint plus prestement la gâchette que le cœur…

Charles Lesage est en résidence d’auteur à Champcevinel dans la Maison de la Dîme.

ROMANA Muriel

L’escadron volant de Muriel ROMANA (Albin Michel, mai 2024).

En 1559, Nostradamus annonce à Catherine de Médicis que son époux va bientôt mourir. En effet, Henri II est tué quelques jours plus tard par le comte de Montgomery lors d’un tournoi. Déterminée à venger sa mort, la reine crée son escadron volant, une escouade d’espionnes intrépides dont la première cible est le régicide.

Muriel Romana  vit à Périgueux.

MARGOT Olivier

Ovalix, une histoire gourmande du rugby d’Olivier MARGOT et Yves CAMDEBORDE (Michel, sept 23).

Si le rugby est un sport unique, c’est qu’il incarne avant tout la convivialité. C’est le fil rouge choisi par Yves Camdeborde et son complice Olivier Margot, deux passionnés du ballon ovale et amis dans la vie. L’ouvrage est structuré autour de menus et d’images d’archives rares ou inédites de banquets d’après-match emblématiques, qui montrent que le moment de partage est aussi important que celui du combat… et quelquefois aussi costaud ! L’occasion pour les auteurs de raconter, en filigrane, l’histoire de l’équipe de France en s’arrêtant, au gré des époques, sur les bons vivants légendaires, les troisièmes mi-temps off, les gueuletons officiels et les tournées des grands ducs mémorables.

Olivier Margot est un ancien journaliste, rédacteur en chef de L’Equipe et auteur de L’homme qui n’est jamais mort (Lattès, 2020).

COLLECTIF

Guide du Périgueux colonial par un Collectif (Syllepse, nov 2023).

Ce livre vous entraîne dans la visite d’un Périgueux où les noms des rues, des places et des bâtiments publics célèbrent le moment colonialiste de la France. Du haut de son ostentatoire statue, le maréchal Bugeaud s’impose à nous tout en nous rappelant cette histoire, « ce passé qui ne passe pas ». Qui était-il, ce « grand homme » qui eut droit à deux énormes statues en Dordogne ? Largement colonisé par ce moment de l’histoire, l’espace public de Périgueux et des communes proches offre l’occasion d’un dialogue mémoriel d’intérêt général face aux soubresauts du présent.

Le groupe TTCP – Traque de traces coloniales en Périgord – est composé de militants périgourdins des droits humains et de l’éducation populaire.

MONNIER Pascale

Touché de Pascalle MONNIER (P.O.L, fév 2023).

« Se donner des ordres à soi-même, comme Léonard de Vinci. Désobéir aux ordres que l’on se donne à soi-même, contrairement à Léonard de Vinci. Être exemplaire. Être ordinaire. Ne plus être soi-même, devenir ce que l’on rêve d’être. Abandonner toutes ses manies. »

Quelqu’un est réduit après plusieurs fractures ,durant plusieurs mois, à une immobilité forcée. Commence alors la « rééducation » aussi bien physique que morale : comment changer, s’amender, se débarrasser des regrets et des deuils, tenter de retenir ce qui doit l’être et délaisser ce qui peut l’être.

Pascalle Monnier est née à Bordeaux et a déjà publié chez P.O.L, Bayart (1995) et Aviso (2004).

REVIRIEGO Bernard

Fusillés et morts au combat en Dordogne de Bernard REVIRIEGO (Secrets de Pays, sept 23).

Cette étude a pour ambition de recenser de manière exhaustive les victimes non déportées du département de la Dordogne. Toutes ont subi la répression exercée par les troupes allemandes d’occupation et leurs auxiliaires, mais aussi par les forces de Vichy et celles de la collaboration. Ils sont près de 1200 hommes et femmes, enfants et vieillards, résistants et civils, français et étrangers, Juifs et non-Juifs, à avoir été exécutés par fusillades, ou à avoir trouvé la mort au combat. N’oublions pas les aviateurs de la RAF tombés en mission, ni les otages arrêtés en Dordogne et exécutés au camp de Souge, au Mont-Valérien et à Limoges. Chacun d’eux est identifié et son parcours replacé dans un contexte historique.

Bernard Reviriego était attaché de conservation aux archives de la Dordogne.

DANFLOUS Séverine

Busby Berkeley, l’homme qui fixait des vertiges de Séverine DANFLOUS et Pierre-Julien MAREST (Marest, fev 24).

Busby Berkeley, cinéaste hollywoodien auquel on doit des numéros musicaux démentiels, est un pionnier dans bien des domaines. Celui qui n’hésitait pas à crever les plafonds des studios pour donner corps à ses visions vertigineuses a sans doute révolutionné le cinéma hollywoodien, et ce dernier n’a de cesse de lui rendre hommage, de Spielberg aux frères Coen. Tout commence à Broadway avec le légendaire créateur des Follies, Florenz Ziegfeld, qui lui trace une voie royale pour Hollywood où il débute chez Samuel Goldwyn, avant de sauver du marasme la Warner, en relançant la comédie musicale avec des classiques comme 42nd Street et Gold Diggers of 1933, derniers soubresauts érotiques d’un pays qui se corsète bientôt dans la censure avec le code Hays.

Séverine Danflous a fait des études de Lettres à Bordeaux et a enseigné à Angoulème. Elle est écrivain , critique de cinéma pour Transfuge et La Septième Obsession, professeur de lettres et cinéma audiovisuel.[sera présente uniquement le dimanche]

DANFLOUS Séverine

S’abandonner de Séverine DANFLOUS (Marest, mars 2021) Alors qu’il peine à se remettre d’une rupture, un réalisateur se décide à composer un documentaire sur les faillites amoureuses, y voyant peut-être un moyen de guérir. Il va à la rencontre de femmes, enregistre leurs voix et cherche ainsi à se reconstruire. Ce roman est une variation sur le sentiment d’être abandonné, ce qui bien souvent signifie que l’on ne parvient plus à s’abandonner dans quelques bras que ce soit. Le narrateur tente dans son propre paysage de ruines de retrouver « l’insouciance, les mots légers, les pleurs perlés ».