LESAGE Charles

Ezequiel Princeton, le cowboy qui ne voulait pas mourir de Charles LESAGE (Éditions In8, 2022).

1866, désert du Nevada. Un homme seul et sans monture tente de survivre. Son nom: Ezequiel Princeton. Au même moment, Bartolomew Van den Hef embarque depuis le port de Rotterdam, pour tenter sa chance en Amérique. Dans cette ruée vers l’or, son oncle lui aurait légué une concession pleine de promesses. De saloon en chantier ferroviaire, de bourgades mal fréquentées en plaines sauvages, les deux hommes font équipe pour rallier le far west. Mais là-bas, la main rejoint plus prestement la gâchette que le cœur…

Charles Lesage est en résidence d’auteur à Champcevinel dans la Maison de la Dîme.

ROMANA Muriel

L’escadron volant de Muriel ROMANA (Albin Michel, mai 2024).

En 1559, Nostradamus annonce à Catherine de Médicis que son époux va bientôt mourir. En effet, Henri II est tué quelques jours plus tard par le comte de Montgomery lors d’un tournoi. Déterminée à venger sa mort, la reine crée son escadron volant, une escouade d’espionnes intrépides dont la première cible est le régicide.

Muriel Romana  vit à Périgueux.

MARGOT Olivier

Ovalix, une histoire gourmande du rugby d’Olivier MARGOT et Yves CAMDEBORDE (Michel, sept 23).

Si le rugby est un sport unique, c’est qu’il incarne avant tout la convivialité. C’est le fil rouge choisi par Yves Camdeborde et son complice Olivier Margot, deux passionnés du ballon ovale et amis dans la vie. L’ouvrage est structuré autour de menus et d’images d’archives rares ou inédites de banquets d’après-match emblématiques, qui montrent que le moment de partage est aussi important que celui du combat… et quelquefois aussi costaud ! L’occasion pour les auteurs de raconter, en filigrane, l’histoire de l’équipe de France en s’arrêtant, au gré des époques, sur les bons vivants légendaires, les troisièmes mi-temps off, les gueuletons officiels et les tournées des grands ducs mémorables.

Olivier Margot est un ancien journaliste, rédacteur en chef de L’Equipe et auteur de L’homme qui n’est jamais mort (Lattès, 2020).

COLLONGEON Bernard

Guide du Périgueux colonial par un collectif représenté par Bernard COLLONGEON (Syllepse, nov 2023).

Ce livre vous entraîne dans la visite d’un Périgueux où les noms des rues, des places et des bâtiments publics célèbrent le moment colonialiste de la France. Du haut de son ostentatoire statue, le maréchal Bugeaud s’impose à nous tout en nous rappelant cette histoire, « ce passé qui ne passe pas ». Qui était-il, ce « grand homme » qui eut droit à deux énormes statues en Dordogne ? Largement colonisé par ce moment de l’histoire, l’espace public de Périgueux et des communes proches offre l’occasion d’un dialogue mémoriel d’intérêt général face aux soubresauts du présent.

Le groupe TTCP – Traque de traces coloniales en Périgord – est composé de militants périgourdins des droits humains et de l’éducation populaire dont Bernard Collongeon, qui a été Président de Livre en fête.

MONNIER Pascale

Touché de Pascalle MONNIER (P.O.L, fév 2023).

« Se donner des ordres à soi-même, comme Léonard de Vinci. Désobéir aux ordres que l’on se donne à soi-même, contrairement à Léonard de Vinci. Être exemplaire. Être ordinaire. Ne plus être soi-même, devenir ce que l’on rêve d’être. Abandonner toutes ses manies. »

Quelqu’un est réduit après plusieurs fractures ,durant plusieurs mois, à une immobilité forcée. Commence alors la « rééducation » aussi bien physique que morale : comment changer, s’amender, se débarrasser des regrets et des deuils, tenter de retenir ce qui doit l’être et délaisser ce qui peut l’être.

Pascalle Monnier est née à Bordeaux et a déjà publié chez P.O.L, Bayart (1995) et Aviso (2004).

REVIRIEGO Bernard

Fusillés et morts au combat en Dordogne de Bernard REVIRIEGO (Secrets de Pays, sept 23).

Cette étude a pour ambition de recenser de manière exhaustive les victimes non déportées du département de la Dordogne. Toutes ont subi la répression exercée par les troupes allemandes d’occupation et leurs auxiliaires, mais aussi par les forces de Vichy et celles de la collaboration. Ils sont près de 1200 hommes et femmes, enfants et vieillards, résistants et civils, français et étrangers, Juifs et non-Juifs, a avoir été exécutés par fusillades, ou à avoir trouvé la mort au combat. N’oublions pas les aviateurs de la RAF tombés en mission, ni les otages arrêtés en Dordogne et exécutés au camp de Souge, au Mont-Valérien et à Limoges. Chacun d’eux est identifié et son parcours replacé dans un contexte historique.

Bernard Reviriego était attaché de conservation aux archives de la Dordogne.

DANFLOUS Séverine

Busby Berkeley, l’homme qui fixait des vertiges de Séverine DANFLOUS et Pierre-Julien MAREST (Marest, fev 24).

Busby Berkeley, cinéaste hollywoodien auquel on doit des numéros musicaux démentiels, est un pionnier dans bien des domaines. Celui qui n’hésitait pas à crever les plafonds des studios pour donner corps à ses visions vertigineuses a sans doute révolutionné le cinéma hollywoodien, et ce dernier n’a de cesse de lui rendre hommage, de Spielberg aux frères Coen. Tout commence à Broadway avec le légendaire créateur des Follies, Florenz Ziegfeld, qui lui trace une voie royale pour Hollywood où il débute chez Samuzl Goldwyn, avant de sauver du marasme la Warner, en relançant la comédie musicale avec des classiques comme 42nd Street et Gold Diggers of 1933, derniers soubresauts érotiques d’un pays qui se corsète bientôt dans la censure avec le code Hays.

Séverine Danflous a fait des études de Lettres à Bordeaux et a enseigné à Angoulème. Elle est écrivain , critique de cinéma pour Transfuge et et La Septième Obsession, professeur de lettres et cinéma audiovisuel.

DANFLOUS Séverine

S’abandonner de Séverine DANFLOUS (Marest, mars 2021) Alors qu’il peine à se remettre d’une rupture, un réalisateur se décide à composer un documentaire sur les faillites amoureuses, y voyant peut-être un moyen de guérir. Il va à la rencontre de femmes, enregistre leurs voix et cherche ainsi à se reconstruire. Ce roman est une variation sur le sentiment d’être abandonné, ce qui bien souvent signifie que l’on ne parvient plus à s’abandonner dans quelques bras que ce soit. Le narrateur tente dans son propre paysage de ruines de retrouver « l’insouciance, les mots légers, les pleurs perlés ».

VIOLLIER Yves

A quoi pensent les saumons ? d’Yves VIOLLIER (Presses de la Cité, sept 23).

Après Un jeune homme si tranquille, roman poignant sur la nature de l’amitié, ce nouveau roman d’Yves Viollier dit tant la force de l’amour que la puissance de l’engagement d’un jeune héros ordinaire. C’est un voyage particulier. Un retour pour Simon à Mauthausen, lui qui s’est tu pendant soixante-cinq ans. Qui n’a jamais voulu se considérer comme un héros, qui s’est tourné au retour du camp vers la vie, vers Claude, son amoureuse depuis l’enfance. Les démons il y a peu sont venus habiter ses nuits. Signe qu’il lui fallait…

Yves Viollier possède une résidence secondaire près de Châteauneuf-sur-Charente et plusieurs de ses livres ont pour cadre cette région.

 

TAYON Hélène

Le Parlement des hiboux d’Hélène TAYON (Douro, juin 23).

Claude et Hélène ont passé trente ans dans des pays lointains, entre guerres, séismes, épidémies, coups d’État. Et les voilà qui retournent au pays natal, dans un petit village périgourdin. Tous leurs amis les ont prévenus : le quotidien va leur sembler bien terne, ils vont s’ennuyer ferme, les aventures, c’est fini ! Et si, au contraire, une ballade d’un genre nouveau les attendait ? Le constat est simple : des fous, des poètes, des naïfs, des bons, des méchants, on en croise partout. On se réjouit de leurs aventures, on frémit de leurs trahisons, on rit beaucoup.

Née en Limousin, Hélène Tayon habite en Dordogne. Elle a longtemps vécu au Moyen-Orient où elle a enseigné la littérature.