CASTANER Béatrice

La femme-Maÿtio (Serge Safran, janvier 2020)

Il y a trente mille ans environ, Maÿtio, jeune femme du clan de Néandertal, est sauvée de la mort par une des trois divinités qui veillent sur son destin. Il ne lui reste plus que la nature et les animaux pour compagnons. Maÿtio jette alors son dévolu sur une belle pouliche. Mais, l’animal et son troupeau lui sont arrachés. Un jour, désespérée, elle se met à dessiner sur la paroi d’une grotte. Ce geste dont elle ne mesure pas la portée, s’avère être son premier pas comme arpenteuse dans la voie de l’art. Rejointe par les siens à chaque printemps, elle leur transmet sa découverte qui éveille en chacun d’eux la peur, la joie, la mélancolie et l’espoir.

Béatrice Castaner vit à Limoges. Elle est secrétaire générale du festival des Francophonies en Limousin.

MOUCHARD Christel

L’aventurière de l’Étoile (Tallandier, août 2020)

1er février 1767. Une jeune paysanne embarque sur la flûte l’Étoile pour une expédition commandée par le comte de Bougainville. Elle s’appelle Jeanne, mais c’est sous le nom de Jean qu’elle se présente, travestie en valet. Passagère clandestine, elle espère réaliser son rêve: accomplir le tour du monde. Aucune fée ne s’est penchée sur son berceau: son père est pauvre et sa mère meurt peu après sa naissance. Mais, sa rencontre avec le naturaliste Philibert Commerson bouleverse le cours de sa vie. Elle découvre grâce à lui que sa connaissance des plantes, acquise pendant son enfance paysanne, peut être utile à la science; ainsi devient-elle une « botaniste exercée ». A leur retour, Jeanne Barret s’installe avec son mari dans le village natal de celui-ci, à Saint-Aulaye-de-Breuilh (aujourd’hui, commune de Saint-Antoine-de-Breuilh) en Dordogne. Elle y meurt en 1807.

Christel Mouchard est une écrivaine française qui s’intéresse plus particulièrement à l’histoire des voyages au féminin. A obtenu le prix Augiéras 2021.

 

GUAY DE BELLISSEN Héloïse

Le dernier inventeur (R.Laffont, août 2020)

Simon Coencas est l’un des quatre copains de Montignac qui ont découvert la grotte de Lascaux. Simon était juif. Or, le premier statut des juifs suit de très près la découverte. Sa famille a cru pouvoir rentrer à Paris très vite au point qu’il ne figure sur aucune photo en 1940. Dans le parcours qui a été aménagé entre Montignac et la reconstitution de Lascaux 4, son visage apparaît pourtant deux fois dans une photo de groupe. Une photo de groupe… prise à Drancy, en octobre 1942. « Quand je quitte son appartement, je comprends que je viens de rencontrer une autre grotte. La grotte intérieure d’un petit garçon de quatre-vingt-onze piges. Lascaux m’a emmenée vers une autre cavité , et au fond, c’est cette découverte-là que j’attendais. »

Héloïse Guay de Bellissen a été libraire avant de se consacrer à l’écriture.

ARIBIT Frédéric

Et vous m’avez parlé de Garry Davis (Anne Carrière, février 2020)

Un soir d’été à Guéthary, un homme rencontre une jeune femme, Julia. La conversation s’engage. Il aimerait la séduire, mais il a perdu l’élan et ne croit plus en rien, sauf à son désir d’elle. Pour contrer ses désillusions, elle lui raconte l’étonnante histoire du dernier idéaliste du XXe siècle, Garry Davies, « personnage plus insaisissable que ceux qu’on trouve dans les romans ». Garry Davies a porté à lui seul tous les idéalismes d’une époque. Après la Seconde Guerre mondiale, il renonce à sa citoyenneté américaine. Apatride volontaire, il s’installe à Paris devant le siège de l’ONU et fonde le mouvement des Citoyens du Monde. Il a d’emblée le soutien d’Albert Camus, d’André Breton, de Pierre Bergé…

Frédéric Aribit est né à Bayonne et a vécu à Itxassou. Aujourd’hui, il enseigne les Lettres à l’École Jeannine Manuel à Paris

BERNARD Alain

Buffalo Bill, cow-boy du Périgord (P.L.B éditeur, avril 2020).

Alain Bernard, auteur et co-auteur de 24 ouvrages, pour la plupart régionalistes, historiques ou culinaires (primés aux Gourmand Awards), a travaillé 38 ans à Sud-Ouest; il est aujourd’hui bénévole dans la presse.

MARGOT Olivier

L’homme qui n’est jamais mort (J.C.Lattès, janvier 2020).

Qui connaît le nom de Matthias Sindelar? Matthias Sindelar était le capitaine et le buteur de la formidable équipe d’Autriche, la Wunderteam, qui domina le football européen dans les années 30. D’origine pauvre, venant d’un quartier d’immigrés, Sindelar était un artiste de ce jeu. On le surnomma le Mozart du football. Il inventa un jeu musical, collectif d’où l’art n’était jamais absent. Il faisait du terrain son territoire poétique. Dans la capitale de l’Autriche, alors métropole intellectuelle du monde, il était la déclinaison footballistique du génie viennois et devint la coqueluche de l’intelligentsia de la ville. Il fréquenta des personnalités comme le musicien Arnold Schönberg, le cinéaste Fritz Lang, l’architecte Josef Hofmann, le journaliste Josef Torbeg et même le psychanalyste Sigmund Freud. Après l’annexion de l’Autriche par l’Allemagne, Sindelar refusa de porter le maillot du Troisième Reich. Il s’opposa à la politique nazie. Lors de ce match que les dignitaires nazis présentaient comme le « grand match de la fraternité » Il fut le maître d’œuvre de la victoire de l’Autriche sur l’Allemagne. Alors que tous les intellectuels ont dû fuir, Sindelar reste vivre à Vienne. Fidèle à ses origines populaires, à son quartier, le Favoriten, qu’on surnommait Vienne la rouge, il compte de nombreux amis juifs et tziganes. Les historiens s’accordent à dire qu’il en est mort, assassiné par la Gestapo.

Fruit de vingt ans d’enquête c’est l’histoire de ce héros que nous présente Olivier Margot qui a été rédacteur en chef à L’Equipe durant vingt-cinq ans.

VIDAL Séverine

Jeunesse

Des vacances bien pourries  (Milan, 2019 – A partir de 9 ans).

« Nils, 11 ans, apprend que le stage de surf qu’il attendait depuis des mois, est annulé ! Le drame ! Et en plus, il va devoir passer ses vacances chez sa tante à la campagne. Des vacances qui s’annoncent des plus nulles mais un accident inattendu va lui permettre de faire une rencontre qui va tout changer… » (Elisa, élève de 6e – Collège Laure Gatet Périgueux.).

« Nils est un jeune citadin, il va devoir, pour les vacances, rester à la campagne chez sa tante Blanche, Bou pour les intimes. Ça commence très mal. Avec un accident à cause d’un frigo et d’une vache et beaucoup de pluie, ces vacances s’annoncent pourries. Mais, qui sait, peut-être que tout ça va s’améliorer ? » (Thaïs, élève de 6e – collège Laure Gatet Périgueux.).

La drôle d’évasion (Sarbacane, 2014 – A partir de 8 ans).

« Zach passe ses vacances à San Francisco avec ses parents. Ils partent visiter la prison d’Alcatraz, « dont nul ne s’est jamais évadé. » Sauf, peut-être, les trois évadés d’Alcatraz : les frères John et Clarence Anglin et Frank Morris. La plupart des gens les croient morts. Sauf Zach qui veut tenter de refaire l’évasion. Mais son plan va-t-il se dérouler comme prévu ? » (Chiara, élève de 6e – Collège Laure Gatet).

Le jour où j’ai sauvé un fantôme  (Auzou, 2018 – A partir de 9 ans).

« Robinson et son frère Croûton sont invités, avec leur grand-mère Mimma, dans un superbe château pour y passer deux jours. Mais des phénomènes étranges apparaissent : des objets qui bougent, des valises fouillées…Lors d’un cache-cache, Croûton aperçoit un fantôme ! Les deux frères vont alors mener leur enquête : est-ce un fantôme ou une personne qui se cache ? » (Karen, élève de 6e – Collège Laure Gatet).

Nos cœurs tordus : un cœur en équilibre  (Bayard Jeunesse, 2017 – A partir de 9 ans).

« Il y a un nouveau au collège Georges Brassens, c’est Vladimir. Il est atteint d’un handicap : il a les genoux qui se cognent, il tombe souvent…Mais ce garçon est heureux malgré sa maladie : il est passionné de cinéma et invente tout le temps des histoires. Lou, une camarade de classe, est séduite mais elle sort avec Morgan. Vlad est un peu jaloux car lui aussi est tombé amoureux d’elle… » (Noëmie, élève de 6e – Collège Laure Gatet).

Huit saisons et des poussières ( Les P’tits Bérets, 2014). »

« L’histoire commence à la fin de la seconde guerre mondiale lorsqu’Amos, sa sœur Sarah et sa mère retrouvent leur père revenu d’un camp de concentration. Dans un premier temps, la vie avec le père d’Amos est difficile : il reste dans son fauteuil, sans rien faire, sans parler. Amos est malheureux et va se refugier en haut d’un arbre. Son père vient le rejoindre et c’est là qu’ils commencent à communiquer. » (Lucas, élève de 6e – Collège Laure Gatet).

La meilleure nuit de tous les temps  (Rouergue, 2014 – A partir de 9 ans).

« Au premier regard, Raphe et Colombe tombèrent immédiatement amoureux. Tous les jours après le collège, les amoureux se donnaient rendez-vous. Mais toutes les bonnes choses ont une fin : un soir , les parents de Raphe découvrirent la vérité et lui demandèrent de ne plus voir Colombe. Raphe et Colombe pourront-ils continuer leur histoire d’amour. Seront-ils aidés ? Par qui ? » (Hana, élève de 6e – Collège Laure Gatet)

Après avoir été Professeur des écoles, Séverine VIDAL se consacre à l’écriture à plein temps depuis quelques années. Elle est aussi directrice de collection chez Mango et réside en Gironde.

MEZEL Louise

Jeunesse

La tour penchée de la Vermondie  (Fanlac, 2020 – A partir de 3 ans).

Sur les terres de la Vermondie règne un baron dur et hautain qui emprisonne sa fille car elle refuse d’épouser le comte de Montignac. Mais l’amour de la belle pour un jeune troubadour émeut la tour qui se penche pour la délivrer.

La tour penchée de la Vermondie reprend une ancienne légende qui a bercé l’imaginaire du Périgord : l’amour fait baisser les murs et détruit les barrières du monde féodal. Cette légende est extraite du recueil « Périgord, terre de légendes » de Pierre Fanlac.

Passionnée de contes et légendes, Louise MEZEL a illustré plusieurs ouvrages et une pièce de théâtre pour la jeunesse. « Quelques notes de couleur et le rythme du crayon… L’illustration est pour moi comme la musique : une interprétation. ».

TAMAILLON Stéphane

Jeunesse

Sera présent uniquement dans les classes en juin (ses ouvrages seront disponibles au Salon)

Liloo, Fille des cavernes 1  (Frimousse, 2018).

40 000 ans avant notre ère, le Clan des Caverneux occupe des grottes logées sur le flanc abrupt d’une falaise. Ces homo sapiens sont en conflit avec Ceux-de-la-plaine, des néandertaliens que les Caverneux méprisent car ils les jugent bas de plafond. L’heure de la grande chasse au mammouth a sonné pour le clan des Caverneux. Hélas, en ces temps préhistoriques, la chasse est seulement réservée aux garçons. Mais c’est mal connaître Liloo, l’intrépide fille du chef, qui est bien décidée à y participer quand même!

Après avoir suivi des études d’histoire à l’Université de Poitiers, Stéphane TAMAILLON devient professeur d’histoire-géographie dans un collège de la Vienne. La littérature pour la jeunesse lui permet de conjuguer son goût pour les récits mystérieux et sa passion pour l’histoire en plus de son métier d’enseignant.

SCOTTO Thomas

Jeunesse

Sera présent uniquement dans les classes les 17 et 18 juin (ses livres seront disponibles au Salon)

La fleur qui me ressemble  (L’Elan Vert, 2019 – A partir de 8 ans).

Ce soir, il y aura une foule d’invités.
Il faudra encore être polie et ne pas faire la tête.
Louise préférerait rester seule, seule ou juste avec les fleurs qu’elle aime.
Mais ce soir, une autre fille est là… Mary. Louise et Mary savent toutes les deux qu’elles devront passer la soirée ensemble. Comme tout le reste, c’est toujours décidé comme ça. Mais tombe cette question inattendue :
— Dis, Louise, tu ne trouves pas ça bizarre que les autres n’entendent pas ce que les murs chantent ?
La soirée qui s’annonçait maussade bascule dans la fête…

 Thomas SCOTTO grandit au rythme des mots et  rimes des Fabulettes d’Anne Sylvestre. Il passe avec allégresse de sujets légers et distrayants à d’autres plus sérieux en passant par des intrigues policières où le suspens est roi. Son style poétique et subtil offre des textes riches, nuancés, aussi stimulants pour les petits que les grands ! « J’aime écrire comme on fabrique des souvenirs et parce qu’il ne faut jamais taire ce qui nous étonne, nous met en colère, nous fait peur ou nous passionne. Tellement convaincu que les livres lus pendant l’enfance résonnent longtemps dans nos vies d’adultes. »