GIRAUD, Brigitte

Vit à Bordeaux. Seulement la vie, tu sais (R. de Surtis, 2012) : un train et un tram se croisent. L’un emporte un homme, l’autre une femme. Entre les deux, une corde invisible, sur laquelle sont suspendus leurs rêves, leurs peurs, leurs doutes et leur amour. Le paysage urbain devient paysage humain. Les mots, hauts en couleur, se glissent sur fond de vie(s) en noir et blanc.

SYLVANDER Matthieu

Le plein de Blorg (Éd. L’École des loisirs 2018) (À partir de 8 ans) – Auteur : Matthieu Sylvander – Illustrateur : Perceval Barrier
Ninon est en vacances chez ses grands-parents quand, un jour, un vaisseau spatial atterrit devant la ferme : les Plutoniens cherchent du Blorg. Le problème, c’est que personne ne sait ce que c’est. L’autre problème, c’est qu’ils sont venus détruire la planète.
Il reste une heure avant la fin du monde.
Matthieu Sylvander est sismologue à Toulouse où il a passé sa thèse de doctorat en géophysique interne.
Son entrée en littérature de jeunesse est une histoire de famille puisqu’il a demandé à sa sœur, Marie Deparis, d’illustrer sa première histoire Les loups ne grimpent pas aux arbres.

JALIBERT Maria

La montagne noire (Éd. Didier Jeunesse 2018) (À partir de 10 ans) – Auteure : Maria Jalibert – Illustratrice : Anne Laval

Recueilli par son oncle et sa tante au décès de ses parents, Rémi n’est plus que l’ombre de lui-même, se renfermant dans sa tristesse davantage chaque jour. Sa famille décide de l’inscrire dans un camp d’été afin de l’aider à sortir de son mutisme. Malgré les protestations de Rémi, le voilà parti pour la Montagne Noire. Le garçon se lie très peu aux autres, au point d’être oublié par le groupe lors d’une excursion. Rémi se retrouve seul dans cette forêt inquiétante et mystérieuse. La rencontre avec Sonia et son cheval Daisy changera le cours des choses… Le premier roman de Maria Jalibert, une artiste aux multiples facettes.

Maria Jalibert a suivi les cours des Beaux-Arts et ceux de l’IUT des Métiers du Livre. Dans sa caravane-atelier aujourd’hui amarrée près de Brive, elle colle, elle découpe, elle triture, elle agence, elle modèle, elle bricole, elle photographie et surtout elle crée à partir de tout et de rien des mondes imaginaires comme autant de manières d’exprimer d’autres réalités.

FEYDRI, Alain

Trélissacois.
The Cramps (Julie Editions) : « Autant vous prévenir de suite : ce bouquin en mains, vous êtes déjà foutu. Les démons hantant l’arrière-cour du rock’n’roll ne vous lâcheront plus. Tout en élégance punky et pointilleuse érudition, Alain Feydri, après s’être attaqué aux Kinks, retrace avec humour le parcours de deux icôns trash US qui firent découvrir Sonics et Trashmen à plusieurs générations d’accros au beat toxique. »

ESCARPIT, Françoise

Vit à Bordeaux. La Havane (Elytis, 2012) : je n’avais pas seize ans. Mes copines adoraient Gilbert Bécaud et moi Luis Mariano. Sur un mur de ma chambre, étaient punaisés, photos, coupures de presse, Haroun Tazieff ou Fidel Castro. Avec le second, l’épopée des guérilleros de la Sierra Maestra a enthousiasmé ma vie, nourri mon romantisme adolescent puis mes engagements adultes. Je ne savais pas que j’étais déjà allée à Cuba. Je ne savais pas non plus que j’y reviendrais, souvent.

CONGOSTE, Myriam

Infirmière et docteur en anthropologie.
Le vol et la morale (Anacharsis) : l’auteure est parvenue à rencontrer un voleur et à accompagner celui-ci dans l’ordinaire de sa vie en marge.
La relation ethnographique devient un apprentissage de la transgression et de ses tourments, une confrontation entre l’ordre moral et l’exercice
d’une liberté et d’une vengeance sociale radicale. Le vol et la morale est sélectionné pour le prix Augiéras

CAZAUBON, Bernard

Ancien avocat bordelais, ostréiculteur, dans ce thriller il décrit les moeurs du bassin d’Arcachon.
L’ostréopithèque (Vents salés, 2012) : comme dans les livres qui font pleurer, j’ai vu ma vie brûler le 19 octobre 2009 lorsque la Peugeot grise au gyrophare bleu s’est arrêtée devant ma cabane. Tout le village était aux fenêtres. La fille portait un Perfecto façon Braquo et laissait entrevoir son flingue…

CAVENELLE, Marie-Christine

Enseignante en Dordogne.
La vie de Sacha (Pierregord, 2012) : Sacha, fêtera-t-il ses 100 ans ? Un maudit secret l’a écarté du monde. Seule, Jeanne a le privilège de lui rendre visite. Une saga où la vie de Sacha se cogne à l’Histoire du XXe siècle. Abandonné à l’âge de 9 ans, on le fréquente, voyou, pendant l’entre-deux-guerres, maquisard quelques années plus tard. C’est dans les caves du Saint-Germain-des-Prés qu’il rencontre Bérénice…

CAUSSARIEU, Morgane

Originaire des Landes, vit à Paris où son look radical, tout comme sa prose n’ont pas fini de choquer la société bien pensante. Dans les veines (Mnémos, 2012) : la canicule enflamme les nuits bordelaises. On repêche des cadavres exsangues dans la Garonne Chargé d’enquêter sur ces évènements, le lieutenant Baron suit la trace de tueurs dégénérés avides de sexe, de drogue et de rock’n’ roll. Vampires… Dans les veines est sélectionné pour le prix Augiéras

LEGRAND Céphas

Aquitaine, funeste destin du château de Luambourg (St Honoré, Nov. 2018) : Jadis, la beauté des châteaux représentait la haute bourgeoisie des seigneurs du lieu dont la spécificité de chaque structure incarnait l’âme même de son bâtisseur, suscitant sans cesse curiosité et admiration. Ceci donna naissance à des épopées diverses narrant la gloire et le prestige de ces sujets proches du roi, anoblis sous sa bonne grâce.
Céphas Legrand, de son nom familial Pierre Ngondet, est un Africain de nationalité gabonaise qui réside en Dordogne, à Bergerac.