ESCARPIT, Françoise

Vit à Bordeaux. La Havane (Elytis, 2012) : je n’avais pas seize ans. Mes copines adoraient Gilbert Bécaud et moi Luis Mariano. Sur un mur de ma chambre, étaient punaisés, photos, coupures de presse, Haroun Tazieff ou Fidel Castro. Avec le second, l’épopée des guérilleros de la Sierra Maestra a enthousiasmé ma vie, nourri mon romantisme adolescent puis mes engagements adultes. Je ne savais pas que j’étais déjà allée à Cuba. Je ne savais pas non plus que j’y reviendrais, souvent.