KHEMACHE Katia

Harkis, un passé qui ne passe pas (Cairn, mai 2018) : Harki serait devenu en France une caractéristique héréditaire. De supplétif, le Harki est passé au stade de citoyen français entraînant dans son sillage toute sa descendance. Défi de taille à relever pour une administration postcoloniale. Au fil des décennies, l’attitude des pouvoirs publics français et les réactions qu’elle a pu susciter expliquent l’existence d’une identité harkie de France. D’un problème politique, les autorités françaises ont dû faire face, au lendemain de l’indépendance algérienne, à un fait de société d’un nouveau genre.
Katia Khemache est professeure d’histoire-géographie en Gironde.

BOURET Philippe

Lef 2016 photo Philippe Bouret

Dialogue avec José Correa (Claire Lorrain, avril 2016) : Quelque part en Périgord il est une maison, au fond d’une impasse. Non loin de là, un atelier où des chats somnolent près du poêle. Le maître des lieux, José Correa -peintre, illustrateur- reçoit un visiteur : Philippe Bouret, psychanalyste. C’est à ce titre que Philippe Bouret a sollicité cette rencontre. Pour avoir lu les livres de François Augiéras, le nom de José Correa ne lui est pas inconnu lorsque, fortuitement, il en retrouve la signature sous un portrait d’Erik Satie.
Philippe Bouret est un psychanalyste briviste.

BOULOGNE Daniel

Daniel Boulogne

Vive le réchauffement climatique (Point Rouge, novembre 2015) : Durant trois cent cinquante-cinq jours de mer, Daniel Boulogne aligne trente miles nautiques en quatorze escales. Chaque étape est l’occasion de se plonger dans la réalité de la géographie et de l’histoire, des gens qui y vivent et qui parlent simplement de leur vie, de leurs bonheurs mais aussi de leurs inquiétudes. « C’est bien la première fois qu’on menace à ce point l’équilibre de la vie de la terre… D’ailleurs, la terre continuera de tourner, la nature saura s’adapter. Mais, sans les hommes. Tout s’accélère. Ce n’est que le début de la fin. »
Daniel Boulogne a créé une résidence d’artistes à Vallereuil, en Dordogne.

BONNEFON Jean et CHAVAROCHE Daniel

Lef 2016 photo Bonnefon Chavaroche

Contes Sépia (Annet, novembre 2015) : Le diable et le Caïffa, Trobat : deux contes qui se déroulent au tout début du XXe siècle dans les vallées de la Dordogne et de la Vézère.
Directeur de « Radio France Périgord » (1996-2004),  journaliste, animateur, conteur, chanteur et guitariste, Jean Bonnefon est un « pur produit » du Périgord. Natif de Sarlat, d’abord instituteur de village devenu maître d’occitan, Daniel Chavaroche s’est mis, au fil des ans, à écrire et est devenu conteur. 240 cartes postales anciennes puisées dans la collection de Charles Combès illustrent ces deux récits.

BERNARD Alain, ALLICOT Manu

Lef 2016 photo Alain BernardForçats de la truffe (PLB, avril 2016) : À travers la saga historique et sociale de plusieurs générations de trufficulteurs depuis le XIXe siècle, l’auteur nous sensibilise, parfois avec humour, au travail de ces « Forçats de la truffe » qui ont tant apporté à la réputation du Périgord.

Les mains d’or (Secrets de Pays, juin 2016) : Un panorama des mains d’artisans vues par Manu Allicot, finaliste périgordin du concours du Meilleur ouvrier de France en photo. A savoir une quarantaine de « portraits » saisissants de mains au travail, du forgeron à la dentelière, de l’ostréiculteur au maréchal-ferrant en passant par le réparateur de faïence et l’horloger, qui montrent bien que le noir-et-blanc garde tout de sa majesté. Avec une préface de Pierre Bellemare et des textes d’Alain Bernard, le maître de l’objectif Manu Allicot renoue avec le grand art photographique.

Alain Bernard a été journaliste pendant 40 ans à Sud Ouest Périgueux. Manu Allicot est photographe et infographiste à Périgueux

DUPUIS Jean-Luc

L’aube, le siècle et nous (Fauves, janvier 2018) : S’il s’agit bien du récit d’une vie, celui-ci s’éclaire et se nourrit constamment de l’histoire des hommes du XXe siècle. En faisant vivre et vibrer des événements tels que la Seconde Guerre mondiale, la guerre d’Algérie, mai 68, la décolonisation, en les faisant résonner de sa propre vie et de bien d’autres, l’auteur nous montre à quel point la confrontation et la juxtaposition des histoires individuelles font l’Histoire.
Maintenant en retraite, Jean-Luc Dupuis était professeur de philosophie à Périgueux.

DOLLIN DU FRESNEL Monique

Le dernier joyau des Romanov (Sud Ouest, octobre 2018) : Paris, 1914. Le lieutenant Dimitri Malkine prépare la visite du président Raymond Poincaré en Russie. Il doit rapporter un oeuf de Fabergé à la tsarine, cadeau de sa soeur, la reine Alexandra. La guerre éclate sur le chemin du retour et Dimitri perd le bijou. Au début des années 1980, Camille, généalogiste à Bordeaux, est sur les traces du joyau, qui suscite la convoitise.
Monique Dollin du Fresnel a dirigé pendant plusieurs décennies la bibliothèque de Sciences Po Bordeaux où elle était également chargée d’enseignement.

ALLARD Jean-Claude et CAVENELLE Marie-Christine

AllardCavenelleEn effeuillant l’artichaut (Arka, juin 2016) : «Tout commence pour me plaire. L’artichaut tiendrait ses origines d’un sol méditerranéen. Sans doute l’Afrique du Nord. On parle de l’Égypte, voire même de l’Éthiopie. Son ancêtre, à coup sûr, est le chardon sauvage. Les ressemblances sont parlantes, le bleu incomparable, le pointu des feuilles. La perte des piquants fleure bon la civilisation qui, quoi qu’elle fasse, tente d’arrondir les angles. Son côté rond et charnu, nous le devons à la sélection que depuis tant de siècles l’homme sédentarisé exerce sur le vivant quitte à le martyriser trop souvent. Le cardon, moins prisé, est son frère de sève. »

Jean-Claude Allard a été pendant dix ans le président de la Société des Beaux-Arts du Périgord et Marie-Christine Cavenelle habite Le Change.

VALLÉRY Juliette

ValléryPatabulle et les bottes rouges (Actes Sud junior 2013 -Dès 2 ans).

Une nouvelle histoire tendre et malicieuse du petit chien Patabulle. Tristan MORY vit et travaille à Toulouse. Diplômé en communication visuelle, il est premier rédacteur graphiste du magazine Histoires pour les Petits (Milan Presse) ; ce qui a nourri son envie de s’essayer à l’illustration… C’est grâce à Juliette VALLÉRY et Patabulle qu’il fait ses premiers pas d’illustrateur.

 

TREESE Élie

TreeseLes anges à part (Rivages 2014)

« Il a dit ouais, putain, c’est comme quand le soleil revient d’un coup entre les arbres. Une minute avant, tu penses que l’existence est une sorte de cauchemar idiot, avec de la boue partout et les gouttes qui se contentent de tomber, et puis l’instant d’après le soleil est là, et tout est reparti, et pour un peu, tu aurais presque envie de te baigner dans les flaques parce que la joie éclate de toute part, dans une existence lumineuse comme de l’or. Ouais, on aura notre heure, nous aussi ».
Elie TREESE a vécu en Corrèze au fond des bois. Agrégé de lettres modernes, il habite actuellement à Saintes.