MONNIER Françoise

Alfredo Suarez de Françoise MONNIER (Cairn, mai 25).

Trois lieux, Lesparre, Bordeaux, Arcachon. Trois générations, Madeleine, Ada, Flora. Pour Ada, à Arcachon et au Pyla, sous l’Occupation, au casino de la Plage, à la pâtisserie-salon de thé-bar à cocktails Foulon ou à l’hôtel La Guitoune ont lieu de bonnes et mauvaises rencontres. Bien plus tard, Flora, sa fille, sera confrontée jusqu’à la nausée au secret qui lie, dans le ressentiment, sa mère et sa grand-mère, autour de la personne d’Alfredo Suarez. Amant de Madeleine, juif, il échappe in extremis aux nazis à Bordeaux…

Françoise Monnier est orthophoniste. Analysante dans le Champ freudien, elle vit, travaille et écrit à Bordeaux.

VILA CORNELLAS Jordi

La jeune fille qui entendait chanter les vents solaires de Jordi VILA CORNELLAS (Cordes de lune, juin 24).

Il est des souvenirs que l’on aimerait oublier, des émotions que l’on souhaiterait filtrer. Lysandre, une empathe de l’Alma Mater, n’a pas le choix : son école l’envoie aux confins de la galaxie pour assister des réfugiés. Un pressentiment terrible l’assaille. Une menace rode au sein même du vaisseau : un meurtrier est à bord!

Jordi Vila Cornellas habite à Champcevinel.

VALADE Pauline

Bruno et Jean de Pauline VALADE (Actes Sud, oct 24).

Paris, 6 juillet 1750. Bruno Lenoir et Jean Diot périssent étranglés puis brûlés en place de Grève. Ils seront les derniers condamnés à mort pour homosexualité en France. Rien ne subsiste de ces amants, si ce n’est une plaque commémorative inaugurée en 2014 dans la rue Montorgueil à Paris. Plonger dans les documents judiciaires qui ont mené à leur exécution permet de reconstituer les années 1750 et le milieu homosexuel, tenu secret malgré sa banalité. C’est aussi le moyen de forger une existence à ces deux hommes ordinaires promis au bûcher.

Pauline Valade est historienne, professeur agrégée et docteur en histoire moderne à l’université Bordeaux-Montaigne. Elle a publié Le goût de la joie aux éditions Champ Vallon, issu de sa thèse sur les réjouissances monarchiques à Paris au XVIIIe siècle et qui a reçu le prix Eugène Colas de l’Académie française. [uniquement le samedi]                                                                                                                                                                                                                                                                                                           

SEVERAC Benoit

Le bruit de nos pas perdus de Benoit SEVERAC (La Manufacture, août 24).

A la crim’ de Versailles, le commandant Cérisol a enfin une équipe opérationnelle.Un jeune pro du taeekwondo à l’instinct très sûr, un adjoint sexagénaire qui ses dossiers aussi bien que sa famille nombreuse et une nouvelle recrue, jeune femme de caractère prête à se tailler une place dans ce cercle résolument masculin. Ils ne sont pas trop de quatre pour faire face aux affaires qui s’accumulent…

Benoît Séverac a grandi dans les Pyrénées. Il est l’auteur de romans pour adultes et aussi pour adolescents. Il a déjà publié Trafics, 115, Tuer le fils et Le tableau du peintre juif aux éditions de La Manufacture du Livre.

SANCHEZ Serge

Les Charentes des grands photographes de Serge SANCHEZ (Éditions du Ruisseau, nov 24).

Entre les années 30 et 60, certains des plus grands photographes sont venus immortaliser les Charentes, d’Angoulême à la côte atlantique : Robert Doisneau, Jean Dieuzaide, Henri Cartier-Bresson, René-Jacques, François Kollar, Janine Niepce, Anita Niecz et Willy Ronis. Un illustre nom de la photographie américaine, Paul Strand, a même vécu ici quelques années : son portrait du jeune Charentais est connu dans le monde entier ! Le port et le marché aux poissons de La Rochelle, l’élégante plage de Royan avant le bombardement de 1945, la petite famille Doisneau sur l’île de Ré, les travaux des ostréiculteurs de Marennes ou Brouage, les quais de la Charente à Saintes ou encore la méticuleuse préparation du divin élixir dans le clair-obscur des caves de Cognac…

Serge Sanchez est journaliste et écrivain, producteur d’émissions pour France Culture, collaborateur du Magazine littéraire. Il habite près d’Angoulème.

ROUDEIX Sandrine

Le silence des ogres de Sandrine ROUDEIX (Calmann-Lévy, août 24).

C’est l’histoire d’une fille de dix-neuf ans qui rencontre son père pour la première fois. C’est l’histoire d’une fille de vingt-huit ans qui choisit de ne plus le revoir. C’est l’histoire d’une fille de quarante-huit ans qui, alors qu’elle commence une relation amoureuse, vaille en entendant un inconnu prononcer le prénom de son père. Pourquoi ne se parlent-ils plus? Elle  a oublié…

Sandrine Roudeix a fait une école supérieure de commerce à Bordeaux.

PARISIS Jean-Marc

Prescriptions de Jean-Marc PARISIS (Stock, août 24).

Alors qu’il vient de sortir du journal dont il dirige le service photo, Pierre Vernier s’effondre, terrassé par une horrible migraine. Il consulte un neurologue : syndrome rare, quelques mois d’espérance de vie. Le même jour, deux femmes se rappellent à lui par d’étranges messages sur son téléphone. Taraudé par un verdict de mort, convoqué par un passé tout aussi indicible, Vernier plonge dans une double vie…

Chez Stock, Jean-Marc Parisis a publié Avant, pendant, après (2007, prix Roger-Nimier) et Les Aimants (2009). Il est aussi l’auteur des Inoubliables (Flammarion, 2014) et d’Un problème avec la beauté. Delon dans les yeux (Fayard, 2018).

 

MOTTET Jean

Éloge de l’engoulevent de Jean MOTTET (Éditions du Ruisseau, juillet 24).

C’est la fin d’une belle journée de printemps. La nuit tombe. Les oiseaux se sont tus. Assis, adossé à un arbre dans l’intimité d’un coin de sa forêt, le forestier entend un chant si bizarre qu’il s’élève au-dessus du cri. L’engoulevent vient simplement de nous dire: « je suis là ». Surgissant de nulle part, dans la pénombre, il s’envole, il plane, il domine l’univers. Ne m’éveillait pas ! Envahi par l’émotion, l’homme tarde à donner une réponse au spectacle donné par le volatile.

Jean Mottet est professeur émérite d’esthétique du film à l’université  de Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Par ailleurs, forestier à Sarlande, dans le nord de la Dordogne, il y organise Les Journées de l’Arbre.

MENANT Pierre-Alain

Histoire du chemin de fer en Creuse de Pierre-Alain Menant (Les Ardents Éditeurs, juin 24).

Depuis le début de son aventure dans le département de la Creuse en 1856, le chemin de fer a accompagné l’essor économique et social d’un territoire rural enclavé du Limousin. Outre le transport essentiel de marchandises et le trafic de voyageurs, le chemin de fer a également façonné, par ses ponts et ses viaducs remarquables, les paysages vallonnés qui ont inspiré les photographes et artistes les plus prestigieux tels Claude Monet ou Armand Guillaumin. Le chemin de fer a vu ses gares condamnées les unes après les autres. Bien loin des années fastes du début du XXème siècle, le réseau ferré et ses ouvrages d’art continuent de fasciner les amateurs comme les passionnés qui rêvent d’un nouvel âge d’or du chemin de fer en Creuse.

Pierre-Alain Menant a grandi dans un petit village du nord Mayenne. Passionné par l’univers ferroviaire en général et par les chemins de fer secondaires en particulier, il est membre d’une association de sauvegarde du patrimoine ferroviaire.

MAZIERES Séverine

Épigone de Séverine MAZIERES (Alter Réal, juillet 24).

Une jeune fille est retrouvé sans vie, dans la forêt, le visage dissimulé sous un tapis de feuilles. Sa mort remonte à la nuit du changement de saison, quand l’automne laisse place à l’hiver. Cette triste affaire rappelle d’autres meurtres, commis plus de vingt ans auparavant par le Tueur de l’heure d’hiver, cet assassin qui a sévi pendant plusieurs années. Simple coïncidence ou…

Séverine Mazières, habitante de Périgueux, est devenue « écrivain public biographe » en 2013 après avoir œuvré quinze ans en tant que professeur de français et de cinéma.