TESTUT Michel et GONTHIER Pierre

Michel TestutGonthierDe la douceur des choses (Secrets de Pays, mai 2016) : Voici quarante jolis textes, historiettes ou confidences qui sont des trésors de lecture. Toujours tendres, souvent émouvants, parfois malicieux, provocants ou frivoles, nous les recevons comme des invitations à goûter le bonheur de vivre. Ce bonheur-là, teinté de souriante nostalgie, Pierre Gonthier et Michel Testut le courtisent en philosophes amoureux et lui demandent de ne jamais cesser de les étonner. Les illustrations de Marcel Pajot y ajoutent l’amicale offrande d’un singulier talent.
Auteur de nombreux ouvrages, Michel Testut a vécu son enfance entre Périgord et Corrèze. Il habite maintenant à Razac-sur-l’Isle.

TARDIEU Jacques

2016 Jacques TARDIEU

Pleure pas, Ramona (Par ailleurs, mai 2015) : « C’est au café du Grand Coin que j’ai entendu pour la première fois prononcer ce nom : « Ramona ». Il revenait de temps à autre dans les conversations, mais fugitivement… Et il y avait des sourires entendus, des hochements de tête. Que voulaient-ils cacher ? Le soir, à table, où j’osai demander : « Qui c’est Ramona ? », mon oncle, fuyant mon regard, leva les yeux au ciel. Je voyais bien qu’il était embarrassé… » Pleure pas, Ramona est sélectionné pour le prix Augiéras.
Jacques Tardieu est né à Bergerac et il y a été directeur d’école pendant vingt-cinq ans.

TANET Chantal

Chantal et Kathrin (5) - Version 2

Périgord noir essentiel (Sud Ouest, juin 2015) : Cet ouvrage permet de découvrir le patrimoine du Périgord noir : Lascaux, les châteaux médiévaux, l’architecture villageoise, des abris-sous-roche à l’architecture villageoise, la trufficulture, etc.
Chantal Tanet reste attachée au Périgord noir où elle est née et a vécu durant sa petite enfance. Elle est co-auteure de plusieurs dictionnaires de langue et d’un dictionnaire des noms de lieux du Périgord (Fanlac).

SADLER Mélanie

2016 Mélanie SADLERComment les grands de ce monde se promènent en bateau (Flammarion, jan. 2015) : « Si cela n’avait été pour son ami de longue date, Hakan aurait abandonné sa recherche depuis belle lurette. Certes, l’idée d’un séjour oriental de Cuauhtémoc était appétissante, mais elle n’en demeurait pas moins rocambolesque et nourrie de maigres indices. Hakan en arrivait parfois à soupçonner le vieux Borges d’être quelque peu gâteux. Mais enfin, son mois d’août était désœuvré et, la rentrée universitaire n’étant pas encore proche, il pouvait s’offrir le luxe d’une recherche inutile. » Comment les grands de ce monde voyagent en bateau est sélectionné pour le prix Augiéras.

Spécialiste de l’Histoire argentine, Mélanie Sadler enseigne à l’université Bordeaux Montaigne.

ROSEVÈGUE André

Lef 2016 photo Andre ROSEVEGUEUne parole juive contre le racisme (Syllepse, mars 2016) : Bien sûr, l’histoire de beaucoup d’entre nous, le souvenir des persécutions et du génocide juif nous incitent à une vigilance particulière, nous enjoignent de ne jamais être du côté des bourreaux, quels qu’ils soient. Nous avons certes dans le coeur cette blessure liée à l’antisémitisme et à Auschwitz, comme une écharde purulente. Mais nous vivons maintenant et nous devons constater que les principales victimes du racisme ne sont plus les Juifs. Il faut en parler aujourd’hui, dans l’après-Charlie, dans l’après-Bataclan, quand l’islamophobie se déchaîne, quand la négrophobie perdure, dans la crise des migrants dont on sait qu’elle n’est pas éphémère, quand les discours violents d’exclusion se répandent.

Après avoir été enseignant en Dordogne, André Rosevègue vit maintenant en Gironde.

ROMANA Muriel

Lef 2016 photo _Muriel-Romana

La sultane andalouse (Calmann-Lévy, oct. 2011) : À l’abri de la guerre et de sa fureur, Grenade vit son apogée. Fille du désert, Samara danse parmi les dunes chaque matin. Lorsque le calligraphe du sultan la surprend ainsi au lever du jour, fasciné, il décide de la ramener en son palais. Derrière les hauts murs ajourés, Samara découvre un univers dominé par les trois femmes du calligraphe. Nul ne lui révèle le mystère qui hante cette cage dorée. Le calligraphe moins que quiconque. Il a besoin de sa silhouette effilée, de ce ventre qu’il laissera vide pour jouir de ses projets.
Muriel Romana est documentaliste à la cité scolaire Bertran-de-Born à Périgueux.

RECHENMANN Guy

Un ticket pour le paradis (Rivière blanche, mars 2019).

Fausses notes  (Vents salés 2015).

Des fourmis dans les doigts (L’Harmattan, 2012).

Écrivain et homme de télévision, Guy Rechenmann vit à Bordeaux.

PERNOUD Georges

Lef 2016 photo G. PERNOUD

Bon vent ! (Carnets Nord, août 2015) : « De ma course autour du monde, de cette première expérience en mer, je retiens deux mots importants : flotter et avancer. Désormais, ces deux mots vont guider ma vie. Le retour à la vie civile se fait lentement, à ma grande surprise. Je viens de vivre une expérience humaine très forte. J’ai découvert un monde magnifique. »
Georges Pernoud passe une bonne partie de ses vacances dans le village natal de son épouse, à Monestier.

PASCAUD Dominique

Lef 2016 photo Dominique PASCAUD

La figurante (La Martinière, août 2015) : « Elle lui sourit, elle ne sait pas pourquoi, pas encore. Il doit avoir soixante- dix ans, elle en a à peine vingt. À cette heure- ci, le café dans les thermos est souvent tiède. Il a demandé d’autres croissants. Il est tard et il vient de descendre. Pour un autre elle aurait refusé mais là, elle lui sourit. Elle lui sourit et part en cuisine en réchauffer quatre qu’elle va sortir du congélateur. Si les patrons apprennent ça, c’est sûr, ils vont lui crier dessus, comme à chaque fois qu’elle remplit trop les tasses de chocolat ou les verres de vin. » La figurante est sélectionné pour le prix Augiéras.

Dominique Pascaud est né en 1976 à Villeneuve-sur-Lot. Après un bac littéraire, il obtient une licence d’arts plastiques à l’université Michel de Montaigne à Bordeaux en 1996. Il vit et travaille à Paris.

MANOTTI Dominique

Lef 2016 photo D MANOTTI

Or noir (Gallimard, mars 2015) : Marseille, 1973. Le commissaire Daquin prend son premier poste au commissariat de l’Évêché et découvre une ville ensanglantée par les règlements de compte qui accompagnent la liquidation de la French Connection, des services de police en guerre larvée les uns contre les autres, et la prolifération de réseaux semi-clandestins comme le SAC ou la franc-maçonnerie. Il enquête sur l’assassinat d’un ancien caïd de la drogue et de son associé et constate que les requins les plus dangereux ne sont pas ceux que l’on croit…

Dominique Manotti était maître de conférences à l’université de Paris-VIII Saint-Denis. De son roman Nos fantastiques années fric (Rivages) a été tiré le film Une affaire d’État.