Portraits d’Italie (Les Belles Lettres, janvier 2018) : De ce pays si proche et en même temps si différent, les voyageurs français du XVIe au XVIIIe siècle ont laissé, à travers leurs récits et leur correspondance, de nombreux témoignages. Seuls quelques-uns parlent des habitants, ces Italiens des temps baroques tels qu’ils les ont vus, approchés, fréquentés ; c’est donc à eux que s’attache cet ouvrage. Au-delà des stéréotypes et des préjugés, au-delà des conventions propres à ces récits, une Italie extrêmement vivante naît ainsi sous nos yeux. Des femmes et des hommes à la fois lointains et étonnamment familiers dans leur façon d’être et de vivre.
L’explorateur des morilles (Media Livres, nov. 2018) : Alain Bernard raconte les voyages de Robert Bibié, originaire de Vergt en Dordogne, sur la trace des morilles de Patagonie, de Russie, de l’Himalaya…, dans un livre bourré d’anecdotes.
Les équilibristes (Passiflore, sept. 2017) : «Ça a commencé comme ça. Dans un train. Il rentrait d’un voyage au Rajasthan. Elle l’a appelé au téléphone. Elle a dit qu’il y avait une zone d’ombre entre eux. Il a ri. Ça c’était sûr. Il y avait toujours eu des zones d’ombre entre eux. » C’est l’histoire d’un voyage en Inde, d’un chaos, d’une réconciliation tardive et salvatrice entre un homme et une femme que ce roman dit à deux voix. Aveux déchirants d’amour et de haine.
Un amour d’espion (Flammarion, août 2017) : « Au fond, j’ai l’impression que nous ne sommes plus que des Marco Polo parodiques », autant dire de simples touristes. Voilà l’amer constat que le narrateur, étudiant en géographie, partage avec son amie Augusta. Il n’en faut pas plus à la jeune femme, fraîchement débarquée aux États-Unis, pour lui proposer le plus fou des séjours, un « voyage à dessein » exalté et périlleux. Direction : New-York, où Augusta l’attend pour percer à jour l’identité de son petit-ami, rencontré sur une application pour Smartphone. Pourquoi ce critique d’art venu de Roumanie se fait-il inlassablement accuser de meurtre par un internaute sous pseudonyme ?
Mauvaise passe pour le 10 (Cairn, novembre 2017) : Deux ans que Melissa Marchand et Pierre Perlon ne s’étaient pas revus. Le calendrier du championnat les réunit un soir de match. La journaliste est toujours à l’affût du scoop, l’ancien entraîneur est devenu consultant pour une chaîne TV. Des retrouvailles pour le moins explosives… Une belle et énigmatique prostituée de luxe, la « Duena », est retrouvée assassinée dans un appartement d’Hendaye. Qui a bien pu mutiler à ce point cette femme à la réputation sulfureuse ? La veille de sa mort, elle se trouvait à Bordeaux, à batifoler avec plusieurs clients footballeurs.
Je servirai la liberté en silence (Caïman, juin 2017) : La veille du Festival International du Mime de Périgueux, son directeur artistique, Axel Blancard, est retrouvé assassiné dans un jardin du centre-ville. Le monde artistique est en émoi et la police piétine dans son enquête. Il n’en fallait pas plus pour revigorer Gregorio Valmy, détective privé déprimé, en vacances dans la capitale périgourdine. Quelques discussions avec des érudits locaux et quelques rencontres insolites suffisent à l’enquêteur pour comprendre que cette affaire n’est pas banale. D’autant qu’Axel Blancard n’est autre que le petit-fils d’une des figures locale de la Résistance et frère du candidat socialiste à l’élection législative partielle locale. Patrick Amand vit à Poitiers.
Soigner les maux par les mots (Arka, juillet 2017) : L’auteur nous livre ses humeurs et sentiments au plus près de son monde : la mare et ses habitants, la montagne et ses amis chers. Il nous entraîne vers la montagne Sainte-Victoire, du côté d’Aix, sur les traces de Paul Cézanne. De ce « pèlerinage » il nous apporte ses sensations, ses émotions et nous donne à voir l’environnement du Maître par de subtiles encres aquarellées, une technique qui s’accorde avec bonheur à ce reportage artistique des plus attachants.
Truffe d’été gourmande (Arka, novembre 2016)