DE CAUREL Michel

Périgord Rapsodie (Geste, mars 2018) : Quand Léo accepta de raccompagner, à Saint-Martin-d’Auberoche, Samia, le modèle de l’école de peinture de Périgueux, quand il accepta la clé USB des mains d’Esther venue du Costa Rica le rencontrer au château de la Courverie à Sorillac, il ignorait qu’il allait être une nouvelle fois confronté aux noirs tourments de l’âme humaine.
Né près de Reims, Michel de Caurel s’est installé en Périgord.

CARTHÉ Anne-Marie

L’atelier de Sévère (La Cheminante, juin 2017) : Obsédé par la nouvelle de Balzac, Le Chef-d’œuvre inconnu, Sévère prend du recul sur sa peinture tout en tentant de se rapprocher de la perfection. Entre le Gers, l’Espagne et le Portugal – où circulent les œuvres de l’artiste − Sévère évolue d’une manière décalée très attachante. La clé de sa quête artistique va résider dans la révélation d’un secret familial lié à l’histoire taboue des enfants volés du franquisme… À la suite du roman on peut lire le récit balzacien.
Anne-Marie Carthé habite à Oloron-Sainte-Marie dans le Haut-Béarn.
L’atelier de Sévère est sélectionné pour le prix Augiéras 2018.

BUISSON Nelly

La théière anglaise (L. Souny, février 2018) : À vingt-cinq ans, Marion vient enfin de décrocher son premier job ! Apaisée, elle s’apprête à louer son tout premier appartement. Pour le meubler, elle compte sur les trésors vintage dont regorge le grenier de la maison familiale. Elle découvre, dans une malle remplie d’objets hétéroclites, une théière anglaise – totalement incongrue chez des paysans – qui contient un bijou de valeur et l’adresse d’une femme en Alsace. La jeune femme décide de retrouver à qui appartient la pierre précieuse.
Institutrice en retraite, Nelly Buisson vit en Périgord vert, à Saint-Martin-de-Fressengeas.

BRUNAUX Hervé

Le fantôme d’une étoile d’Hervé BRUNAUX  (Les livres de l’îlot, oct 2022).

La famille de Sybil et Grégory s’offre une pause dans la vie parisienne, en louant un gîte en Périgord. Greg déniche dans le grenier un journal intime qui retrace la vie de l’actrice Simone Mareuil. Dès lors, il n’a de cesse de reconstituer le destin de la jeune vedette du cinéma muet, qui reprend chair au fil de ses souvenirs dévoilés. Simone est l’héroïne d’une des scènes les plus mythiques du cinéma mondial: c’est son personnage qui se fait trancher l’œil au rasoir dans Un chien andalou de Luis Bunuel, considéré comme le premier film surréaliste.
Hervé Brunaux est poète, romancier et journaliste. Il est aussi le président du prix Augiéras.

BRAUN Hélène

Le souffle des enfants (Secrets de Pays, juil. 2017) : La Seconde Guerre mondiale en Périgord : l’occupant nazi et ses auxiliaires massacrent les résistants et les Juifs. Les Braun sont des réfugiés d’Alsace-Lorraine à Périgueux. Ils parviennent à sauver leurs enfants, Armand et Denise. Avec eux, des dizaines d’enfants ont survécu, cachés au préventorium des Fougères, près de Brantôme. Pendant plus de soixante ans cet épisode a été comme effacé de la mémoire collective locale. Hélène Braun a enquêté pendant des années. Elle fait revivre le quotidien des Fougères, rend hommage à l’action héroïque du directeur du préventorium, Pierre Bouty et de son épouse Marguerite, qui n’ont jamais rien dit, même le danger passé.
Hélène Braun est l’épouse d’Armand, enfant caché aux Fougères.

BONNEFON Jean

Des nouvelles du temps (Secrets de Pays, mai 2016) : Dans ces nouvelles, il est question d’un étrange tango un dimanche dans une guinguette, de secrets soudain révélés, de mystères jamais élucidés, d’un instituteur au passé de sadique, d’un vieil homme qui découvre le pouvoir de retrouver intacte son enfance, d’un malfrat qui prend goût dans sa cellule à la lenteur des heures, d’un château où se concocte un drôle de lièvre à la royale, et d’abeilles tueuses.
Directeur d’Aqui-TV puis de France Bleu Périgord (1996-2004), journaliste, animateur, conteur, chanteur et guitariste (il a cofondé le groupe Peiraguda), Jean Bonnefon est né à Sarlat.

BOLARD Laurent

Portraits d’Italie (Les Belles Lettres, janvier 2018) : De ce pays si proche et en même temps si différent, les voyageurs français du XVIe au XVIIIe siècle ont laissé, à travers leurs récits et leur correspondance, de nombreux témoignages. Seuls quelques-uns parlent des habitants, ces Italiens des temps baroques tels qu’ils les ont vus, approchés, fréquentés ; c’est donc à eux que s’attache cet ouvrage. Au-delà des stéréotypes et des préjugés, au-delà des conventions propres à ces récits, une Italie extrêmement vivante naît ainsi sous nos yeux. Des femmes et des hommes à la fois lointains et étonnamment familiers dans leur façon d’être et de vivre.
Laurent Bolard est enseignant dans un collège de Périgueux. Docteur en Histoire de l’Art moderne, c’est un spécialiste de la peinture italienne de la Renaissance et du XVIIe siècle.

BERNARD Alain

L’explorateur des morilles (Media Livres, nov. 2018) : Alain Bernard raconte les voyages de Robert Bibié, originaire de Vergt en Dordogne, sur la trace des morilles de Patagonie, de Russie, de l’Himalaya…, dans un livre bourré d’anecdotes.
Alain Bernard a été journaliste pendant 40 ans à Sud-Ouest Périgueux.

BENEDETTI Jean-Marc

Les équilibristes (Passiflore, sept. 2017) : «Ça a commencé comme ça. Dans un train. Il rentrait d’un voyage au Rajasthan. Elle l’a appelé au téléphone. Elle a dit qu’il y avait une zone d’ombre entre eux. Il a ri. Ça c’était sûr. Il y avait toujours eu des zones d’ombre entre eux. » C’est l’histoire d’un voyage en Inde, d’un chaos, d’une réconciliation tardive et salvatrice entre un homme et une femme que ce roman dit à deux voix. Aveux déchirants d’amour et de haine.
Jean-Marc Benedetti était enseignant à Bordeaux puis à Sainte-Foy-la-Grande. Il vit aujourd’hui à la campagne dans le Lot-et- Garonne.

BENECH Clément

Un amour d’espion (Flammarion, août 2017) : « Au fond, j’ai l’impression que nous ne sommes plus que des Marco Polo parodiques », autant dire de simples touristes. Voilà l’amer constat que le narrateur, étudiant en géographie, partage avec son amie Augusta. Il n’en faut pas plus à la jeune femme, fraîchement débarquée aux États-Unis, pour lui proposer le plus fou des séjours, un « voyage à dessein » exalté et périlleux. Direction : New-York, où Augusta l’attend pour percer à jour l’identité de son petit-ami, rencontré sur une application pour Smartphone. Pourquoi ce critique d’art venu de Roumanie se fait-il inlassablement accuser de meurtre par un internaute sous pseudonyme ?
Clément Benech a été étudiant à Bordeaux. Il tient une chronique dans Libération.